10 février 2025 • 3 minutes de lecture
Geoffroy Colyn est conseiller en prévention depuis 23 ans. Veiller sur la sécurité de ses collègues ? Un métier rempli de sens à ses yeux : « Je me considère comme un agent de changement : j’appuie sur les bons leviers pour que ça bouge ». Et d’après lui, les choses ont beaucoup bougé depuis l’adoption de la stratégie de sécurité zero-harm chez Unilin.
Parfois, ce sont les collègues du terrain qui contactent proactivement Geoffroy avec une question ou un problème. D’autres fois, c’est lui qui constate des problèmes lors de visites sur le terrain. « C’est normal : quand on a le nez dans le guidon, on ne se rend pas toujours compte que certains gestes peuvent être effectués autrement », précise-t-il.
Il poursuit : « Pour que la prévention fonctionne, il faut de l’engagement à tous les niveaux. Je constate un réel changement dans les mentalités depuis qu’Unilin a adopté la stratégie zero-harm il y a quelques années. Elle porte concrètement ses fruits. Sur le site de Vielsalm, par exemple, il y a moins d’accidents depuis 4 ou 5 ans. » Pour rappel, la stratégie de sécurité zero-harm vise à éliminer les accidents du travail, grâce à la priorisation de la sécurité et à une responsabilisation des employés.
Pour devenir conseiller en prévention, il faut adopter une mentalité transversale. Car comme l’explique Geoffroy : « Dans ce métier, on parle avec tous les échelons de l’organisation. Il faut s’adapter à chaque interlocuteur. Et savoir négocier aussi, car on n’est pas toujours d’accord. Heureusement, Unilin organise régulièrement des formations pour renforcer ce type de compétences. »
Geoffroy trouve beaucoup de sens dans son métier : « Je me considère comme un agent de changement : j’appuie sur les bons leviers pour que ça bouge. Bien sûr, il y a parfois des échecs. Quand un accident se produit, c’est dur à encaisser. Mais à ces moments-là, il faut savoir faire la part des choses et aller de l’avant. »
À l’inverse, rien ne le satisfait autant que de trouver la solution à un problème et de constater qu’elle fonctionne. Mais il insiste : « Les grands changements ne sont pas les seuls qui comptent. Les petites victoires remportées au quotidien font tout autant plaisir. L’autre jour, par exemple, un opérateur m’a dit qu’il avait sensibilisé son fils à l’importance de mettre des gants en travaillant. Dans ces cas-là, je sens bien que je sème des petites graines, tous les jours. Finalement, il y a un lien avec mon ancien métier d’ingénieur agronome ! (sourit) »
Unilin croit aux individus : en leur potentiel et leurs valeurs qui correspondent à l'ADN de notre entreprise (passion, esprit d'entreprise, excellence et respect). Le reste s'apprend. C'est pourquoi nous donnons à tout le monde la possibilité de se développer par le biais de formations internes. La langue ne peut pas constituer une barrière à cet égard. Nous proposons donc à nos collègues allophones une immersion en néerlandais ainsi qu'un coaching linguistique personnel. Plusieurs collègues racontent leur expérience.
Travailler chez Unilin depuis 20 jours ou 20 ans : cela fait une grande différence sur le plan de l'expérience. Mais y a-t-il également des similarités ? Et les nouveaux venus et les anciens peuvent-ils apprendre les uns des autres ? Nous avons posé ces questions à Katrien et Lore.